Oguz Aral...( 1936 - 2004 )
Oguz Aral est né à Silivri en Turquie en 1936.Il débute dans le métier de dessinateur en 1950. En quelques années, il est reconnu comme l’un des grands maîtres de la bande dessinée turque dont la production a for...tement influencée la nouvelle génération de dessinateurs.
Il fonde le journal hebdomadaire Gïrgir en 1972.On peut citer parmi ses nombreuses créations : Hayk Hammer, Kostebek Huryu, Utanmaz Adam, Vites Mahmut et Avin.Il est décédé le 26 juillet 2004 à Bodrum dans la province de Mugla.
çizgi benzerligi...
Ilk çizgi ben Ismail Dogan'a ait..
Ikinci çizgi ise Belçika'da yayinlanan
Le Soir gazetesinin çizeri Pierre Kroll..
Iki çizgide 25 Temmuz çarsamba günü yayinlanmis..
Olimpiyatlar için çizilmis bu iki karikatür benzerligi
ne kadar tesadüf olsa da ..ben mutlu da oldum nedense..
karikatürcülerin birbirinden habersizce, bazen ayni fikirler üzerinde
odaklasmasi daha önce görülmüs olsa da
çizgilere kadar yansimasi da bir o kadar ilginç ...
Pierre Kroll 'u tanir ve severim..
Onunla ayni günde, ayni espri üzerinde dans etmemiz beni sevindirdi..:)
Brüksel'de 'AVRUPALI TÜRK'E 'GURBETÇİ' DEMEYİN!..
kampanyasi baslatilmis...
Tamam o zaman sizi mi kiracagiz ;
"Avrupa'li gurbetçi " deriz..o zaman..:)
Altin yumurtlayan tavuk gibi muamele gören "gurbetçi"lerimize
isim cisim degistirmeyle beraber,
zihinleride degistirebilirseniz iyi olur..
Gerçi bendeniz 38 yildir Avrupa'dayim,
kimse bu ana kadar bana " gurbetçi " demedi..
Ben Türk asilli Belçika'liyim..
Un an déjà..
facebook money !...
( facebook on the stock exchange)
Orada bir anit vardi; uzakta..
O Anit, bizim insanlik anitimizdi.
Yiktirdilar..
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"Düsünüyorum öyleyse varim !" ...
Réflexion .....
« La caricature est une arme puissante. Mais une arme sans violence. Elle m’a sauvée. Je suis arrivé en Belgique en 1976 à l’âge de 13 ans, avec mon père et mes frères en fuite. Nous étions réfugiés politiques, mon père avai...t été torturé pendant deux ans dans les prisons turques et il avait été condamné à la pendaison. Etre communiste, à l’époque, c’était pire qu’être terroriste… Enfant, j’étais très bon en lecture parce que mon père me demandait de lui faire une revue de presse avec 4 ou 5 journaux, tous les matins. J’étais le plus rapide, c’était ma grande fierté et j’avais décidé que je serais journaliste à la télévision. Mais arrivé ici, mes rêves se sont effondrés. Ma mère était morte, je ne parlais pas le français, nous étions très pauvres, j’étais en manque de tout et surtout de repères. Et puis, peu à peu, je m’en suis sorti. En 1993, j’ai été touché par l’assassinat d’un journaliste turc, j’ai exprimé ma tristesse avec un dessin. Cette caricature a été primée. Pour la première fois depuis le début de l’exil, je ne me sentais plus vide. J’ai enfin eu l’impression de prendre une part active dans ma vie. Dès ce moment, je n’ai plus cessé de gratter le papier avec des caricatures. C’est ma manière de rester vivant. J’aurais pu continuer à être graphiste pour un patron, mais je sens que ma place est auprès des jeunes, surtout ceux qui sont démunis. Pour moi, la définition de l’art c’est d’être attentif à l’autre. La plus grande pauvreté, n’est pas celle des poches vides mais celle de l’ignorance. Hélas, elle se généralise ! Il y a une génération de jeunes façonnés par la télé et les jeux vidéo, qu’ils soient riches ou pauvres, immigrés ou Belges. Dans beaucoup de famille, on ne lit plus. Je les bouscule. Je les provoque avec mes dessins. Parfois, il y a des discussions franches parce qu’ils ne sont pas d’accord avec mes caricatures. Je les titille sur la tradition, sur les hypocrisies, je les incite à se poser des questions. Je leur dis qu’ils ne doivent pas accepter des vérités toutes faites, que de trouver leurs réponses, ça prend des années, ça passe par beaucoup de lectures, par des visites d’expos… Toutes ces choses qui font réfléchir. J’aime les emmener voir des expositions parce que cela provoque des réactions chez eux, il y a des œuvres qui peuvent bouleverser et vous faire voir la vie différemment. Ce que je voudrais leur transmettre, c’est qu’il y a moyen d’être maître de sa vie. De ne plus accepter qu’on parle d’eux à leur place. Je sais qu’il y a moyen de se débarrasser de ses démons, de s’en sortir. Le dessin est l’une des clés pour y arriver ».
Ismail Dogan, graphiste, caricaturiste et animateur artistique à l’asbl Coin d’art. Coin d’art asbl, 29 rue Van Lint à 1070 Bruxelles.
(Intervieuw par une journaliste dans le cadre de projet
" Dessine moi un futur "..organisé par la COCOF..)
İsmail Doğan (1963-?)
İstanbul'da doğdu. 13 yaşında Belçika'ya geldi. Brüksel Güzel Sanatlar Akademisi'nde reklamcılık ve iletişim alanında eğitim aldı. Hürriyet gazetesinin Belçika İlan Servisin'de uzun yıllar grafiker olarak çalıştı...ktan sonra, 1995'ten itibaren kendi adına çalışmalarına başladı.
"Kardaş" adlı mizah dergisi (Fransızca- Türkçe) 2 yıl yayınlandı.
"Komik.Kom"adlı mizah dergisi (Fransızca) kısa süreli yayınlandı.
İsmail Doğan Karikatürleri, Belçika yerel basınında ve diğer yayın organlarında güncel olarak yayınlanmaktadır. Binfikir Gazetesinde 2009 yılında yayınlanan "Obama" konulu çizgisiyle, Avrupa Basın Karikatürleri yarışmasında ilk 50 finalist arasında yer alarak "Belgium Press Cartoons 2009 "katoloğunda yer aldı.
Belçika'da süregelen 35 yıllık yaşamı, reklam ve basın alanındaki (Gazete reklamı, afiş, logo ve broşür vs... tasarım )çalışmalarıyla devam etmektedir. Şu anda Brüksel'de kardeşiyle beraber kurduğu "Sanat Köşesi Derneği" vasıtasıyla, çocuklara ve gençlere "Karikatür, Hat ve Resim Sanatı"nı sevdirmekle uğraşmaktadır. Yanı sıra, okulların ve sosyal derneklerin isteği üzerine "Sanatsal Animasyonlar" organize etmektedir.